Pour moi, l’aventure, c’est chaque midi, quand je me pointe au restaurant de mon entreprise. Priez pour moi, mes enfants, je retente le coup lundi!
:laugh:
Kwak:ou alors il les tresserait, et il en ferait un harnais pour tortues :happy:
Nath: Je crois pas avoir déjà essayé :flirt:
Sydney Fox: malgré les apparences, c’est arrivé au Canada… Il parait que les lamas résistent bien au froid. Ravi de voir passer une autre aventurière sur mon blog, et pas la moindre… J’ai vu tous tes épisodes!
Camomille: Vas-y lance toi, prend un billet tour du monde, hop hop!
Soakette: …et vive les aventures 🙂
Richard: Oh oui tonton Richard, raconte nous tes aventures de la cantine! :heart:
@Dragib (au sujet de Richard): les gens viennent manger avec les véhicules de la boîte, alors que lui, indéfectible sur ses principes écologiques préfère y aller à pied. L’aventure commence quand il faut traverser le parking du restaurant, passant derrière les réacteurs d’un A380, entre les hélices d’un A400M et entre les roues d’un A300-600ST (Beluga). mais ce n’est que le début du périple.
Il est à noter que si l’utilisation d’un super-jumbo semble démesuré pour aller bouffer à 500 mètres de son bureau, ce n’est pas le cas de tout le monde. En effet, Airbus ayant délocalisé toute sa chaine de fabrication pour satisfaire aux spécificités et au savoir faire de chaque pays (L’Allemagne fabrique la carlingue, le royaume Uni les réacteurs, la Chine la porte avant, le Viet-Nâm la porte arrière, les USA les pneus, l’Italie les lunettes de soleil du pilote), il a alors été décidé que ce serait la France, forte de sa tradition culinaire, qui s’occuperait de restauration des 50’000 employés de la boite.
Malheureusement, si la France est reconnue pour sa bonne bouffe, nous sommes aussi tout aussi connu pour notre parfaite désorganisation dés qu’il s’agit de regrouper plus de 100 personnes au même endroit. L’aventure devient extrême quand il s’agit de se placer dans une queue de près 50’000 personnes (et de trouver un pote devant histoire de gruger quelques places).
:yum:
Kwak: Et encore, tu as oublié l’époque bénie où la direction organisait un barbecue géant sur le tarmac, obligeant le chef cuistot à faire griller ses poulets dans le jet des moteurs d’un Concorde avec post-combustion allumée. Ambiance garantie.
:laugh:
En réalité je ne bosse pas chez Airbus, mais dans un modeste centre de recherche de la région parisienne où se rendre au restaurant est tout aussi périlleux: l’aventure au quotidien, c’est d’affronter les délires culinaires du chef cuistot!
:sick:
Mais l’Aventure avec un gros tas… pardon, avec un grand A, c’est le jour du repas de Noël. Ce jour là, les plus téméraires arrivent en groupes compacts au moins une heure avant l’ouverture des portes. Le gérant vient ouvrir… et se fait piétiner! C’est alors un véritable parcours du combattant pour remplir son plateau car la configuration du restaurant, conçu par un architecte fou, oblige à faire de multiple allers et retours entre les divers présentoirs savamment disséminés de manière totalement aléatoire. Ainsi, après piétiné quelques collègues et néanmoins amis pour saisir au vol la dernière tranche de saumon fumé, je dois remonter le flot des arrivants à contre-courant pour récupérer l’avant-dernière tranche de foie gras. Puis je replonge dans la masse mouvante pour essayer d’émerger au niveau de la chaîne proposant les viandes. M…! Me suis planté! Ici on ne sert que du poisson! Re-plongée en apnée dans la masse des aventuriers pour émerger cette fois devant la chaine servant les viandes. Ouf! Sauvé! Mais que nenni! La bûche de Noël est à l’entrée! Re-re-plongée pour remonter les flots à contre-courant et… y’a plus de bûche! Je me rabats alors sur le présentoir des fromages en écrasant quelques pieds… et ô miracle, j’y trouve une assiette avec une part de bûche, abandonnée là par un malheureux qui s’est fait piétiner. Paix à son âme et à son estomac! Après une brève prière d’action de grâce, je rafle ma proie et je me rue vers les caisses. Peine perdue, un goulet d’étranglement s’est formé. Alors que la Mécanique des Fluides nous dit qu’un écoulement accélère et que sa pression diminue lorsque la section de passage diminue, ici c’est tout le contraire: tout est bloqué et la pression monte! Je suis coincé contre une charmante jeune femme aux rondeurs appétissantes et je me dis que je ne suis pas venu pour rien. Enfin, après de longues minutes, je franchis la caisse et je pénètre dans la salle à manger avec mon plateau chargé de victuailles. Mais plus une place de libre! Comme les autres aventuriers, je commence à faire le tour de la salle selon un circuit en hippodrome, comme les avions au-dessus de Roissy en période estivale, en prenant bien garde de rester à distance respectable de celui-qui me précède pour éviter les turbulences de sillage. Enfin la tour de contrôle me signale qu’une place assise vient de se libérer et je m’y rue aussitôt. Il était temps! J’étais en limite d’autonomie et je commençais à craindre le crash! Un jour, j’y laisserai ma peau, à ce repas de Noël!
:batman:
Je ferai bien un bouquin pour enfants…ça s’appelerait Richard et le repas de Noël. Après on pourrait même lancer une série. Richard à l’aéroport, Richard dans les bouchons, Richard fait du dessin, Richard…. Ça aurait quand même plus de gueule que Martine. :light:
Marlène, tu n’as jamais tricoté un pull à torsades et t’être apperçue au moment des réductions qu’il te manquait une maille ? Et que tu retrouves la fourbe qui a filé 15 cm plus bas, et tout ça la veille de mettre ton superbe ouvrage en cadeau sous le sapin ? Tu as une bonne décharge d’adrénaline qui te fait monter le palpitant assez haut et la rage d’autant ! De l’aventure dans un fauteuil, en somme ! 😡
Alors imagine, avec une luminosité intermittente !
Mais si , toi, en plus, tu arrives à jouer du pipeau (irlandais) en même tant, alors-là, chapeau bas ! :happy:
Gwenaëlle: Oh, j’aimerai bien faire ça, chaque année je me dis que je vais prendre des pass 3 jours, et puis au final je prend jamais le temps …
MWSOPQC: Ahah mais ça sent le vécu tout ça 🙂 C’est mignon on dirait l’aventure du point de vue d’un Hobbit :flirt:
Bonjour Dragib, J’aime trop tes dessins et surtout tes petits sketch … xD :happy:
N’empêche je sais pas comment tu fais ^o) ?
Lol
Aller Groos Biisouus :heart:
Bonne continuation!
Ah ah ah, un véritable aventurier se serait un pull avec ses poils de jambe !
Bah! Les pulls en poils de lamas, ça gratte!
50/80$ si on fait la conversion c’est même pas le prix du paquet de clope/de la paire de lunette de soleil et du verre en terrasse…
Les lamas ils ont pas demandé à se faire tondre par des touristes venus se la jouer indiana jones dès que le thermomètre descend sous 0°
:laugh:
Raaaa l’aventure la vraie qu’est ce que ça fait envie … partir loin avec le strict minimum … et puis les souvenirs que ça doit laisser :heart:
vive les aventuriers !! :happy:
Pour moi, l’aventure, c’est chaque midi, quand je me pointe au restaurant de mon entreprise. Priez pour moi, mes enfants, je retente le coup lundi!
:laugh:
Kwak:ou alors il les tresserait, et il en ferait un harnais pour tortues :happy:
Nath: Je crois pas avoir déjà essayé :flirt:
Sydney Fox: malgré les apparences, c’est arrivé au Canada… Il parait que les lamas résistent bien au froid. Ravi de voir passer une autre aventurière sur mon blog, et pas la moindre… J’ai vu tous tes épisodes!
Camomille: Vas-y lance toi, prend un billet tour du monde, hop hop!
Soakette: …et vive les aventures 🙂
Richard: Oh oui tonton Richard, raconte nous tes aventures de la cantine! :heart:
@Dragib (au sujet de Richard): les gens viennent manger avec les véhicules de la boîte, alors que lui, indéfectible sur ses principes écologiques préfère y aller à pied. L’aventure commence quand il faut traverser le parking du restaurant, passant derrière les réacteurs d’un A380, entre les hélices d’un A400M et entre les roues d’un A300-600ST (Beluga). mais ce n’est que le début du périple.
Il est à noter que si l’utilisation d’un super-jumbo semble démesuré pour aller bouffer à 500 mètres de son bureau, ce n’est pas le cas de tout le monde. En effet, Airbus ayant délocalisé toute sa chaine de fabrication pour satisfaire aux spécificités et au savoir faire de chaque pays (L’Allemagne fabrique la carlingue, le royaume Uni les réacteurs, la Chine la porte avant, le Viet-Nâm la porte arrière, les USA les pneus, l’Italie les lunettes de soleil du pilote), il a alors été décidé que ce serait la France, forte de sa tradition culinaire, qui s’occuperait de restauration des 50’000 employés de la boite.
Malheureusement, si la France est reconnue pour sa bonne bouffe, nous sommes aussi tout aussi connu pour notre parfaite désorganisation dés qu’il s’agit de regrouper plus de 100 personnes au même endroit. L’aventure devient extrême quand il s’agit de se placer dans une queue de près 50’000 personnes (et de trouver un pote devant histoire de gruger quelques places).
:yum:
Kwak: Et encore, tu as oublié l’époque bénie où la direction organisait un barbecue géant sur le tarmac, obligeant le chef cuistot à faire griller ses poulets dans le jet des moteurs d’un Concorde avec post-combustion allumée. Ambiance garantie.
:laugh:
En réalité je ne bosse pas chez Airbus, mais dans un modeste centre de recherche de la région parisienne où se rendre au restaurant est tout aussi périlleux: l’aventure au quotidien, c’est d’affronter les délires culinaires du chef cuistot!
:sick:
Mais l’Aventure avec un gros tas… pardon, avec un grand A, c’est le jour du repas de Noël. Ce jour là, les plus téméraires arrivent en groupes compacts au moins une heure avant l’ouverture des portes. Le gérant vient ouvrir… et se fait piétiner! C’est alors un véritable parcours du combattant pour remplir son plateau car la configuration du restaurant, conçu par un architecte fou, oblige à faire de multiple allers et retours entre les divers présentoirs savamment disséminés de manière totalement aléatoire. Ainsi, après piétiné quelques collègues et néanmoins amis pour saisir au vol la dernière tranche de saumon fumé, je dois remonter le flot des arrivants à contre-courant pour récupérer l’avant-dernière tranche de foie gras. Puis je replonge dans la masse mouvante pour essayer d’émerger au niveau de la chaîne proposant les viandes. M…! Me suis planté! Ici on ne sert que du poisson! Re-plongée en apnée dans la masse des aventuriers pour émerger cette fois devant la chaine servant les viandes. Ouf! Sauvé! Mais que nenni! La bûche de Noël est à l’entrée! Re-re-plongée pour remonter les flots à contre-courant et… y’a plus de bûche! Je me rabats alors sur le présentoir des fromages en écrasant quelques pieds… et ô miracle, j’y trouve une assiette avec une part de bûche, abandonnée là par un malheureux qui s’est fait piétiner. Paix à son âme et à son estomac! Après une brève prière d’action de grâce, je rafle ma proie et je me rue vers les caisses. Peine perdue, un goulet d’étranglement s’est formé. Alors que la Mécanique des Fluides nous dit qu’un écoulement accélère et que sa pression diminue lorsque la section de passage diminue, ici c’est tout le contraire: tout est bloqué et la pression monte! Je suis coincé contre une charmante jeune femme aux rondeurs appétissantes et je me dis que je ne suis pas venu pour rien. Enfin, après de longues minutes, je franchis la caisse et je pénètre dans la salle à manger avec mon plateau chargé de victuailles. Mais plus une place de libre! Comme les autres aventuriers, je commence à faire le tour de la salle selon un circuit en hippodrome, comme les avions au-dessus de Roissy en période estivale, en prenant bien garde de rester à distance respectable de celui-qui me précède pour éviter les turbulences de sillage. Enfin la tour de contrôle me signale qu’une place assise vient de se libérer et je m’y rue aussitôt. Il était temps! J’étais en limite d’autonomie et je commençais à craindre le crash! Un jour, j’y laisserai ma peau, à ce repas de Noël!
:batman:
Je ferai bien un bouquin pour enfants…ça s’appelerait Richard et le repas de Noël. Après on pourrait même lancer une série. Richard à l’aéroport, Richard dans les bouchons, Richard fait du dessin, Richard…. Ça aurait quand même plus de gueule que Martine. :light:
Te laisse pas impressionner. C’est pipeau le tricot…
Dragib: Je préfèrerais une série sur Dragib. Ça aurait encore plus de gueule. :flirt:
Faire des festivals à l’arrache avec du camping sous tente , ça c’est de l’aventure ! :happy:
Marlène, tu n’as jamais tricoté un pull à torsades et t’être apperçue au moment des réductions qu’il te manquait une maille ? Et que tu retrouves la fourbe qui a filé 15 cm plus bas, et tout ça la veille de mettre ton superbe ouvrage en cadeau sous le sapin ? Tu as une bonne décharge d’adrénaline qui te fait monter le palpitant assez haut et la rage d’autant ! De l’aventure dans un fauteuil, en somme ! 😡
Alors imagine, avec une luminosité intermittente !
Mais si , toi, en plus, tu arrives à jouer du pipeau (irlandais) en même tant, alors-là, chapeau bas ! :happy:
Gwenaëlle: Oh, j’aimerai bien faire ça, chaque année je me dis que je vais prendre des pass 3 jours, et puis au final je prend jamais le temps …
MWSOPQC: Ahah mais ça sent le vécu tout ça 🙂 C’est mignon on dirait l’aventure du point de vue d’un Hobbit :flirt:
Bonjour Dragib, J’aime trop tes dessins et surtout tes petits sketch … xD :happy:
N’empêche je sais pas comment tu fais ^o) ?
Lol
Aller Groos Biisouus :heart:
Bonne continuation!